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Appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse

Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance.

En France, le tiers des oiseaux a disparu en quinze ans ; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares.




La dépendance aux pesticides n’est pas irréversible.

Elle s’est progressivement construite avec à la promotion d’un système agricole intensif dominé aujourd’hui par quelques grandes firmes transnationales plus soucieuses de réaliser des bénéfices que de protéger l’environnement. Le plan national « écophyto » visait à réduire de moitié l’usage des pesticides en 2018. Constatant que l’objectif ne serait pas réalisé, le plan « écophyto 2 » a repoussé l’échéance à 2025. Même si les pratiques changent, le poids du lobby phytosanitaire est tel que les transformations sont lentes, la consommation de pesticides a même augmenté en 2017.


La ville de Blois s’est engagé vers le zéro pesticide dès 2008, sous l’impulsion de Catherine Fourmond. La suppression des pesticides et engrais chimique est totale sur les voiries, trottoirs et places depuis 2012, puis dans les parcs et jardins de la ville, peu de temps avant la loi Labbé et l’obligation faite à toutes les communes depuis le 01/01/2017 . Malgré ces efforts, du chemin reste à faire : la démarche zéro phyto est actuellement en cours pour les cimetières et les terrains de sports, et la collectivité mène des actions régulières auprès des habitants (trottoir fleuri, semeurs urbains) pour en proscrire aussi l’usage dans les jardins privés.


En quelques années, le regard sur les espaces verts a changé, et la prise de conscience des dangers sanitaires que représentent l’usage des pesticides a modifié l’approche de notre environnement. Des changements qu’on croyait peu réalisables il y a dix ans ont été effectués en quelques années, c’est pourquoi nous proposons au conseil municipal d’adopter la résolution suivante.


Vu le code général des collectivités territoriales et notamment son article L,2121-29

Vu les progrès de la ville de Blois, engagée depuis 2008 dans une démarche zéro pesticide, et qui est aujourd’hui, conformément à la loi, complète sur les espaces publiques.

Vu l’évolution des connaissances scientifiques sur le sujet, les conséquences de l’utilisation massive de pesticides sur la biodiversité et la santé publique


La ville de Blois apporte son soutien à l'Appel "Nous voulons des coquelicots" qui a déjà reçu plus de 350 000 soutiens, et demande au gouvernement :

- l’interdiction immédiate et définitive du glyphosate

- l'interdiction dans les 3 ans de tous les pesticides de synthèse en France.


Ce vœu sera transmis au ministres de l'agriculture, de l'environnement, au premier ministre et au président de la République.


EELV41

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