En septembre 2015, la photo d’Aylan Kurdi, 3 ans, mort sur une plage de Turquie, provoque en Europe un élan de solidarité envers les migrants, de nombreux pays s’engageant à accueillir plus de réfugiés.
Aujourd’hui beaucoup d’États, France comprise, cherchent à fermer définitivement leurs frontières, abandonnant à leur sort de nombreux autres Aylan, dont aucune image ne sera publiée.
Que s’est-il passé en quelques années pour que les logiques nationalistes s’imposent sur la politique migratoire de l’Union européenne ? Que se passe-t-il pour que la xénophobie l’emporte sur la solidarité envers d’autres humains ? Peut-être l’absence d’images, ou peut-être le trop plein qui rend finalement banal l’inacceptable.
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