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Mer : Soutien de EELV 41 au collectif "A bas le béton"

Mobilisons-nous contre une extension de la plate-forme logistique au lieu-dit des cent planches à MER (41500).




Voici nos 3 axes de contestation : BIEN VIVRE : - Nous habitants mérois sommes venus vivre ici, ou y sommes restés, pour le cadre de vie de « petite ville tranquille », climat mis en péril par l’activité d’une telle industrie. -Nous refusons de subir le trafic de 2000 camions par jour à terme et ne souhaitons pas être victime de l’engorgement à la barrière de péage. -Nous refusons d’être davantage exposés aux pollutions d’un tel projet (sonore, lumineuse, particules fines). Nous ne voulons pas mettre notre santé en danger. -Nous aimons et respectons notre campagne, nous refusons de troquer notre identité rurale pour nous transformer en périurbain.


BIODIVERSITÉ : -L’ensemble de ce projet va à l’encontre du bon sens, vis-à-vis de nos engagements en matière de défense environnementale, de la loi climat, du Grenelle, des alertes des O.N.G. et scientifiques (GIEC). -Cette zone est le seul endroit sans activité et présence humaine autour de la ville, cette friche permet le développement de la faune sauvage, qui est contenu en ce lieu grâce à l’autoroute, ce qui crée un espace idéal pour la préservation de la biodiversité. -La bétonisation et l’artificialisation des sols engendrent l’imperméabilité des terres agricoles qui contribue à l’appauvrissement des nappes phréatiques. -La pollution lumineuse handicape drastiquement la biodiversité et empêche le vivant de prospérer naturellement. -Cette politique de déni environnemental est très problématique car ce genre de décision nous a menés à ce réchauffement climatique global et à la crise biologique majeure en cours (près de 50% des espèces animales sont vouées à disparaître d’ici 2050 à cause de l’impact environnemental de l’activité humaine).

ÉCONOMIE : -Les externalités de cette activité auront un coût non compensé, nous habitants, allons devoir payer pour la sécurisation aux bords des routes, pour la gestion des dangers, et pour l’état de la chaussée. -L’activité proposée en ce lieu est trop homogène, mettre tous les œufs dans le même panier semble indiquer qu’aucune leçon n’est retenue du passé. Que se passera-t-il quand le logistique connaîtra une crise, nous nous retrouverons dans la même situation qu’avec EPEDA. -Il arrivera ce qu’il est arrivé pour TRECA, des fiches industrielles = un énorme coût pour les collectivités, donc pour nous contribuables, pour démonter, assainir, nettoyer et réhabiliter les déserts industriels. -L’économie de demain n’est pas celle de la logistique, il y a une nécessité de relocaliser mais l’activité proposée en ce lieu ne correspond pas à cette vision, ce ne seront que des hangars pour stocker des marchandises venant de grandes entreprises de vente en ligne (qui détruisent la proximité, insitent à la surconsommation, ont un impact carbone lamentable...) -L’argument des 700 emplois créés est FAUX, ce ne sont que des emplois non qualifiés et mal rémunérés, l’emploi dans le logistique c’est l’esclavage du XXIe siècle, d’après les syndicats du travail. Le sacrifice des salariés précaires au bénéfice des multinationales qui se gavent ne peut plus durer. -Et enfin d’après des collectifs semblables au nôtre, un emploi créé pour une plate-forme logistique équivaut à deux emplois perdus ailleurs : maraîchage, artisanat, agriculture, commerces locaux, sociétés des services... qui sont des emplois durables pour la société de demain. Parce qu’il n’est pas trop tard... Parce que d’autres villes nous ont précédés, nous ont partagé leur expérience et témoign de la faiblesse de ce modèle et de sa dangerosité ... Parce que rien dire c’est se soumettre ...

MOBILISONS-NOUS




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