Les méga feux que nous connaissons avec un record de nombre d’hectares brûlés marqueront longtemps les esprits et les paysages. La surface incendiée a d’ores et déjà été multipliée par sept en France. Résultats de l’aggravation des sécheresses et de la hausse continue des températures, ces feux ont cette année relativement épargné notre territoire blaisois - à la différence de 2019, où des Canadairs avaient dû être mobilisés. Permettant la séquestration d’environ 11% des gaz à effets de serre selon l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), les forêts et les arbres nous sont vitaux. Ici, ce phénomène s’aggrave avec l’engrillagement des terrains forestiers, qui sont une entrave à l’équilibre écosystémique en temps normal, et une source de massacre d’animaux pris au piège en cas d’incendie. Puissions-nous tirer l’enseignement que nos conditions de vie dépendent de ces grands vivants. Nous soutenons l’initiative visant à faire de la Sologne un parc national qui protège ses forêts et les rende accessibles à tous.
